Bonsoir Ma Dame, ma bonne amie
Je suis venu discuter encore une fois avec toi
Car quelque chose au fond de moi,
Continu de se débattre durant mon sommeil
Et la vision, le rêve demeure encore,
A l'intérieur, le son du désert...
Dans ce rêve agité j'arpentais seul,
Des zones vides et rouges,
Des zones pleines de pièges,
Je montais la température de mon scaphandre,
A cause du froid et de l'angoisse,
Lorsque mes yeux furent éblouis par l'éclat de la lumière d'un bunker,
Qui déchira la nuit et éteignit le son du désert...
Et dans cette lumière crue je vis,
Deux mille colons, peut être plus
Des colons qui parlaient sans discuter,
Des colons qui écoutaient sans entendre
Et personne ne s'occupait du son du désert...
Colons, dis-je, vous ignorez,
Que Jericho, tel un cancer, évolue et arrive,
Entendez mes paroles que je puisse vous apprendre,
Prenez mes bras que je puisse vous atteindre
Mais mes paroles filèrent telles l'arcadia planitia, silencieuses,
Et résonnèrent dans le vide du désert...
Et ces personnes s'inclinaient et priaient
Autour de dieux ou de castes créés de toutes pièces,
Et MMO étincela de ses avertissements
A travers les mots qu'il avait formés
Dans l'esprit de tous les colons,
Et MMO dit : les mots des prophètes
Sont écrits sur les murs des souterrains
Et dans certains bunkers abandonnés,
Et murmurés à travers le son du désert...